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Charlie || Bring me a home in a blinding dream
Charlotte H. Falconer
Charlotte H. Falconer
Celle qui meurt tant qu'elle a un abonnement à la morgue

Charlotte Hécate Falconer
plop
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It's starts with one thing, I don't know why

❧Faceclaim : Willa Holland
❧Crédits : Tumblr

❧Nom : Falconer. Ce nom inscrit sur son passeport et qu'elle regarde parfois comme s'il lui était si parfaitement étranger. Peut-être, tout simplement, parce qu'il l'est ? Ce nom déniché dans les méandres de sa mémoire par les Moires quand elles la ramenèrent des Limbes. Le nom d'un homme alors mortel et qui, au cœur du champs de batailles, lui avait fait comprendre l'importance et la valeur d'une vie. Elle l'avait aimé pour cela et sans doute apprécierait elle de porter aujourd'hui son nom… si elle ne l'avait pas oublié, lui aussi.

❧Prénom(s) : Charlotte. Celui qui, d'une vie à l'autre, demeure toujours sien. Zeus le lui avait donné lorsque, alors qu'elle n'avait que quelques heures à peine, il la prenait dans ses bras pour la toute première fois. Aujourd'hui encore, et avant que ne s'abatte sur lui aussi le voile de l'oubli, le dieu a voulu qu'on le lui donne.

❧Date & Lieu de Naissance : Sur ses papiers il est noté qu'elle est née par un 1er avril 1991 à Inverness en Ecosse. Une ville certainement charmante dans un pays qui doit l'être tout autant mais dont la jeune mère s'agace de ne pas garder le moindre souvenir non plus. D'un autre côté… comment pourrait-elle se souvenir de ce qui n'a jamais été ? Charlotte est née, s'est réellement éveillée à la vie, en des temps si reculés qu'ils en sont devenus mythiques. Sur ce mont prénommé Olympe et où sa mère se donna la mort avant même qu'elle n'ait eu le temps de pousser son premier cri. Zeus l'avait sauvée. Hier c'est à l'aîné des Bloodsworth qu'elle dut de pouvoir naître. Aujourd'hui c'est au cadet, Hadès le bien aimé, qu'elle doit de pouvoir renaître.

❧Age : 29 si courtes années et tant d'autres qui luisent au fond de ses prunelles toujours si pétillante qu’on les dirait hantées par les lucioles d’une jeunesse tout juste éclose.

❧Nationalité : Américaine, apparemment naturalisée. Illusion, une fois encore. Doux et presque noble mensonge pour ne pas dire qu'elle est grecque.

❧Origines : Grecque. Dans la moindre fibre de ses chairs, la plus petite goutte de son sang. Grecque, dans son âme et son cœur. A jamais. Peu importe qu'elle s'en souvienne ou non, certaines vérités ne s'effacent jamais vraiment.

❧Métier/Etudes : Elle venait tout juste d'arriver en ville, se demandait encore où son fils et elle allaient bien pouvoir dormir quand elle s'était littéralement stoppée devant ce bâtiment. Devant ce nom d'Eurynomos qui lui avait fait froncer les sourcils avant que d'en pousser la porte. L'employée qui l'avait accueillie lui faisait clairement comprendre que le club n’embauchait pas et encore moins une fille avec un gosse qui n'était, de surcroît, pas du coin quand le patron arriva. Zeus. Et ce qui était hier recommença à se tisser sans que ni l'un ni l'autre des protagonistes n'en ait la moindre idée. Zeus engagea Charlotte. Elle naviguerait entre le bar et la scène où elle danserait aussi puisqu'elle semblait tant avoir besoin d'argent. Quand le boss lui avait demandé ce qu'en penserait son compagnon le regard de la nouvelle recrue s'était voilé et sa voix durcie. Le seul homme de sa vie était son fils. Zeus n'avait pas insisté et donné rendez-vous pour le soir même. Elle était embauchée.

❧Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle.

❧Situation amoureuse : 9. Mère célibataire c'est ainsi qu'elle consent, souvent dans un grognement, à se présenter quand on l'y contraint. Si, son petit Ulysse a un père ! Celui dont, si elle y arrivait seulement, Charlotte parlerait avec la plus sincère et passionnée des tendresses. Celui sur qui elle pleure, de rage autant que de désespoir, quand elle ne parvient plus même à en saisir les traits ailleurs que dans ses rêves. Alors, et alors seulement, lui et elles se retrouvent. Forment cette famille que la mort a si cruellement faite exploser. Elle rêve de lui, cet homme qu'elle jurera d'aimer une fois l'aube et l'oubli revenus. Et elle l'aime, cet insaisissable amour, qui a laissé un vide béant à son âme autant qu'à son cœur quand il lui a été arraché.  Elle le pense mort… quand c'est pour l'arracher à cette même mort que son roi a consenti à laisser le voile de l'oubli les draper tous. Tous sauf lui qui se souvient. William. Hadès. Celui vers qui, toujours, Charlotte revient. Dans cette vie comme dans la précédente et dans la suivante. Dans ces existences où lui épouse Perséphone et elle se donne à Loki. Au-delà des guerres, des royaumes et en défiant les limbes elles-mêmes. Ils se le jurent toujours : rien ne les séparera jamais. Certaines histoires ne finissent jamais de s'écrire. Quand les cœurs battent si fort au même tempo. Quand l'amour est, si simplement. Charlotte et William… Hadès et Hécate… Ils ne sont qu'un. Deux âmes sœurs aussi libres qu'elles seront à tout jamais irrémédiablement liées. Et, aujourd'hui, les deux déités ont vu leur amour éclore en un petit être. Un dieu. Ulysse. Leur fils.

❧Univers : L’Olympe et ses dieux. Ces mythes qui, pour la majorité des mortels, ne sont que des contes et tout autant de prétextes pour écrire qui un livre qui un scenario. Elle, c'est sa réalité. Depuis la nuit des temps ou même avant. Depuis qu'elle est née et par la bienveillance du roi des dieux est devenue l'une des leurs.

❧Nature : On murmure que c'est parce que Zeus s'intéressait de trop près à sa mère Astéria la Titanide, que son père le Titan Persée, entra en guerre lui aussi. Les Titans perdirent et son père fut envoyé au Tartare sans qu'elle ne l'ait même jamais vu. Sa mère, presque à terme, avait préféré la mort à laisser Zeus lui venir en aide. Elle serait morte. Sans l'intervention du dieu aux éclairs l'enfant serait morte noyée dans le sang et les viscères de sa mère. Mais Zeus l'en avait extirpée, sauvée. Il lui donna la vie et ses noms. Charlotte. Hécate. Celle sur laquelle il a toujours jalousement veillé et dont il fit une déesse. Celle qui est à la croisée des chemins et erre parmi les mondes. Elle est la déesse de la lune et de la magie. Elle est celle qui règne sur les esprits et les fantômes et aime à danser aux Enfers.

❧Pouvoirs/Talents : Elle est celle qui d'une caresse, d'un baiser ou d'un effleurement absorbe les pouvoirs pour mieux les faire siens. Un temps, rien qu'un. Avant de redonner, à qui bon lui plaît ou à qui bien la paye, le don en question. Certains se nourrissent des chairs ou des âmes, elle se nourrit de magie. Des dieux, des êtres surnaturels et même des plus infimes étincelles que les mortels possèdent. Elle en a besoin. Un besoin viscéral, vital même. Sans cette magie elle dépérira. Si elle gardait trop ou trop longtemps l'énergie magique des autres en elle, elle dépérirait. Hécate n'a pas choisi sa nature : elle se doit de composer avec.

Elle est la reine des sorcières mais sa magie est trop puissante pour être jamais libérée, utilisée. Alors jamais elle n'en use. S'en est même volontairement privée en se jetant un sortilège. Le monde compte déjà bien assez de magie et pouvoirs pour y ajouter les siens. Derrière la femme parfois plus facétieuse et capricieuse qu'une enfant se tient aussi une femme responsable.  De celle qui n'avait conservé que son art et son amour des potions ou sa capacité à enchanter des objets pour mieux en protéger les propriétaires.

La déesse devant laquelle les esprits mettent genoux à terre. Ils sont ceux qui n'ont pas encore gagné le droit, ou refusent obstinément, de pénétrer dans le royaume d'Hadès. Alors ils errent et sont les serviteurs loyaux de celle dont ils ont fait leur reine. Ils lui murmurent des secrets, des histoires soupirées au creux de ses rêves. Et, s'il le fallait, alors ils combattraient pour elle. Elle ne leur a demandé qu'une fois, une seule, de se faire armée. Pour protéger le royaume des Enfers et son roi. Mais que ne ferait elle pour Hadès, n'est ce pas ?

Sa mère Asteria était l'une des très rares nécromanciennes existant même parmi les dieux. Certaines forces ne devant pas être invoquées tant elles ne peuvent être que difficilement maîtrisées. Hécate n’est pas comme sa mère : elle ne peut ramener les morts du royaume d'où l'on ne peut revenir. Mais le pouvoir sommeille en elle, ruisselle dans ses veines et il y a fort à parier que leur fils, à Hadès et elle, soit le premier nécromancien depuis des générations. Plutôt logique en fait, non ?

❧ Hubris : Si la magie est une force c'est aussi sa plus grande faiblesse. Hécate a besoin de ses effluves, de sa force pour mieux vivre. Trop en absorber serait équivalent à faire une overdose, à laisser le mal ronger et dévorer ses chairs. S'en priver c’est s'affaiblir. La magie est sa drogue indispensable, plus vitale que ne lui seront jamais l'oxygène et la nourriture terrestre. Mais comment en absorber quand, comme elle en ce moment, on ne se souvient plus même en avoir besoin ? Charlotte ne se nourrit pas, ignore même devoir le devoir ou le pouvoir. Alors elle se meure. Et mourra si elle ne retrouve pas la mémoire ou n'est pas nourrie malgré elle.


❧Phobie : Plus qu'une banale claustrophobie Hécate craint plus que tout d'être enterrée vive. Sans doute parce que cela ne lui rappelle que trop la fois où elle fut enfermée vive ? Certains dieux, ou esprits, ont parfois l'esprit de revanche un peu trop développé ! Quoiqu'il en soit Hécate craint les espaces réduits et clos. Plus ils sont réduits, plus elle panique. Plus elle panique plus sa magie devient instable. Cercle vicieux et dangereux.




What's in my head

Pétillante : elle a toujours été cette mini tornade que nul, sauf peut-être William, n'est jamais parvenu à ne serait-ce que tempérer. Charlotte a trop été nimbée par le parfum de la mort pour ne pas en conserver des séquelles. Elle pourrait en parler, s'y noyer. Elle préfère s'en moquer en croquant la vie à pleines dents. Encore et encore. Toujours plus loin et toujours plus fort. De limites, elle ne connaît guère que celles de son corps ou, parfois, de ses peurs.

 Enfant si gâtée qu'elle en est souvent aussi capricieuse que colérique. Sans aucun doute possible la faute à Zeus qui, depuis le moment où il la tira des entrailles de sa mère agonisante, n'a jamais su lui refuser quoique ce soit. Ou alors pas longtemps. Ou pas vraiment. La petite fille est devenue une adolescente puis une femme. De celles qui ignorent l'existence même du mot « non ». De celles aussi qui n'aiment pas patienter. Et qui s’embrasent à la moindre contrariété. Caractère de cochon ? Affirmé et assumé, en effet. Mais ce n'est là que le côté sombre de celle dont les humeurs varient et varieront toujours au rythme des phases de cette lune dont elle est si proch

Bagarreuse : héritage d'une enfance jamais facile où elle dut jouer des poings, des pieds et parfois même des dents pour parvenir à se faire sa place, à être respectée. Charlotte a presque mûri en la matière, retient maintenant ses poings à défaut de pouvoir le faire de ses mots. Mais… nul ne peut non plus nier sa propre et profonde nature. Et elle est une combattante. Et, en fait, ça lui convient, très bien ! Plutôt être le chasseur que la proie, non ? Même si, en ces temps d'amnésie, Charlotte fait une proie parfaite…

Les dieux meurent aussi. Ils s'éteignent à une date et à un endroit et se réincarnent ailleurs et autrement. Elle, pourrait presque ne pas mourir. Si elle savait gérer ses appétits magiques. Si, surtout, son cœur et sa fâcheuse tendance à vouloir protéger ses proches ne la menaient si bien et si souvent à sa mort. Syndrome du sauveur ? Et pourquoi pas ? A ce jeu-là aussi William et elle se valent bien ! Quand ce n'est pas lui qui meurt pour mieux la protéger c'est elle qui offrira sa vie pour préserver celle du Roi des Enfers. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Charlotte ne connaît pas, refuse la demi-mesure. Encore plus dès qu'il est question de sentiments. Elle aime ou déteste, protège ou assassine. Elle est entière. Elle est passionnée.

Elle croit aux augures, à ces destinées auxquelles même les déités ne peuvent se soustraire. Et, oui, la sorcière en elle la pousse souvent à aller consulter des oracles. Ceux qui, dans les cartes ou les étoiles, lisent vos lendemains. Superstition ? Peut-être. Mais si les dieux existent quand on les dit mythes pourquoi ne pourrait-on croire en la destinée ?

 Courageuse : d'aucuns diraient même téméraires. Mais pour elle les choses ne se voient pas ainsi. Elle ne se trouve ni plus courageuse qu'un autre. Sand doute plus aventureuse, parfois. Plus audacieuse, assurément. Et plus inconsciente aussi, hélas. Mais le courage… non. Pour elle il vient à qui en a besoin. Il est ce choix qui est offert quand des décisions importantes se doivent d'être prises : rester ou fuir, épargner ou tuer, assassiner ou être tuée … Tout n'est jamais que cela, en fin de comptes : une simple question de choix. Et si le courage existe alors il consiste à accepter de choisir. Pour ne pas laisser d'autres le faire. Pour ne pas subir.

Eprise de liberté. Absolue, totale. Parfaite liberté qu'elle conjugue toujours au plus que parfait avec son âme sœur. Elle l'aime. Plus que tout et tous. Plus que sa vie. Pour lui elle pourrait faire de la surface de la Terre un royaume mort. Pour lui elle irait même jusqu'à s'opposer à Zeus s'il le fallait. Hadès est son tout et elle n'en a jamais douté. Mais l'amour, quand il est aussi puissant et sincère ne se conçoit que libre. Elle n'a jamais été jalouse de Perséphone ou des autres femmes ayant pu passer dans la vie de son roi. Pas plus qu'il ne l'a jamais empêchée de se donner à d'autres, Loki compris. Hécate le sait : ce que tous les deux partagent ils ne le trouveront jamais ailleurs. Ne le chercheront sans doute même pas. Lui et elle sont un. L'unicité dans la liberté.




It doesn't even matter how hard you try

Lorsque, enfant, on a les Muses pour nourrices il n'a rien de surprenant à développer un amour immodéré pour les arts sous toutes leurs formes. Depuis ces peintures qu'elle collectionnait avant de renaître jusqu'à la danse elle aurait dû faire son métier sans oublier cette musique qui sans cesse résonne à ses tympans et rythme ses journées… Charlotte ne peut vivre sans. Et, oui, elle rêvait un temps de virevolter à en user ses pointes sur les scènes qui l'avaient tant faite rêver enfant. Toutes ces scènes qu'Apollon lui avait faites découvrir. Lui qui, aussi, était intervenu auprès de Zeus pour que ce dernier permette à sa protégée de s'adonner à fond à sa passion pour la danse. Elle était douée ! Vraiment douée ! Avait même été acceptée à la prestigieuse école de Julliard. Son rêve prenait forme. Mais un jour Charlotte y renonça. Quand, apprenant par Hermès ce que tous les autres lui cachaient elle abandonna tout pour revenir à Dark Falls. Il y avait eu une attaque. Des blessés. Hadès était de ceux-ci. Tout le temps où il fut entre la vie et la mort elle resta là, à ses côtés. Priant depuis Dieu jusqu'à Satan pour qu'il se réveille. Déchaînant toute sa magie pour y parvenir aussi. Hadès s'éveilla. Hécate renonça à Julliard. Mais lui ne sut jamais. Qu'elle était restée près de lui refusant même de manger ou de dormir. Qu'elle avait tout offert pour qu'il leur soit rendu. Qu'elle renonçait à son rêve parce qu'elle avait eu trop peur de le perdre. Officiellement elle s'était faite renvoyée pour indiscipline. Crédible. Et, de nouveau, Charlotte et Hadès recommencèrent leurs incessantes chamailleries. Comme si de rien n'était. Douce illusion…

Depuis sa naissance on lui a appris que la vie était une lutte, un combat pour lequel elle devait se tenir prête. Depuis même avant qu'elle sache marcher Hécate savait qu'elle apprendrait à se battre. Contre ces abrutis d'enfants qui ne la voyaient que comme l'enfant d'un traître de Titan ou comme la bâtarde de Zeus. Rien de cela n'est vrai, du moins pas à ce qu'elle sache, mais l'enfant a toujours et presque d'instinct su serrer les dents et les poings plutôt que de laisser couler à ses joues ces larmes qu'elle n'en sentait pas moins lui monter aux yeux. Et elle a appris à se battre. Auprès des jumeaux Arthemis et Apollon qui lui offrirent ses premiers arcs. Auprès de Poséidon qui lui apprit l'art du combat à mains nues et lui apprit sûrement aussi les rudiments des jouets qui font parfois tic-tac et toujours boum. Mais de tous ses professeurs c'est auprès de Hadès qu'elle apprit le mieux. Et le plus important. S'il lui enseigna tout ou presque ce qu'il savait de l'art du combat le Roi des Enfers lui apprit aussi à ne pas se battre quand elle n'y était pas contrainte. A savoir choisir la paix plutôt que le conflit. Oui, il lui apprit aussi cela. Mais, il n'empêche que c'est lorsqu'ils combattent, côte à côte, qu'ils sont le plus redoutablement efficace. Et, quelque part, furieusement beaux.

 Elle voue un amour inconditionnel à la lune comme aux serpents. La première est toujours à son cou sous la forme de ce pendentif en or blanc qui jamais ne la quitte. Les seconds sont tatoués à son derme. À sa nuque, sa cheville et à cet annulaire où, comme une alliance, un serpent s'enroule à son doigt.  

  Anecdotes. Phobies. Les points principaux à savoir... Autant que vous voulez.

  Anecdotes. Phobies. Les points principaux à savoir... Autant que vous voulez.    Anecdotes. Phobies. Les points principaux à savoir... Autant que vous voulez.    Anecdotes. Phobies. Les points principaux à savoir... Autant que vous voulez. 




©Moriartea

(#)Mar 10 Nov - 11:44
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Charlotte H. Falconer
Charlotte H. Falconer
Celle qui meurt tant qu'elle a un abonnement à la morgue

Legends never die




Live && Let Die

bip Parfois même les plus puissantes des déités ne peuvent vaincre le destin. Et telle fut la leçon, si cruelle qu'il n'en oubliera jamais totalement la morsure, que reçut ce soir-là le roi des dieux lui-même. Zeus avait échoué, était arrivé trop tard pour empêcher cette scène devant laquelle il était tombé à genoux, vaincu. A ses yeux hantés par ces questions qui ne pourraient plus jamais trouver de réponses, les foudres de la colère tout autant que de la plus indicible des douleurs. Lui qui avait tout gagné, vaincu jusqu'à son propre père, apprit ce jour-là l'amertume indélébile de la défaite.

Les cieux s'étaient assombris jusqu'à se faire mer d'encre. Surface houleuse et ombrageuse qui avait dévoré les étoiles. Astéride morte alors que ses filles elles aussi périssent ! Que la voûte céleste en soit à jamais privée tout comme lui, le dieu alors bien impuissant serait privé de sa beauté diaphane ! Que la douleur d'un homme en pleurs retentisse depuis les plus hautes sphères jusqu'à ces entrailles où les Enfers eux-mêmes en tremblèrent ! Zeus se noyait dans sa souffrance quand il l'avait sentie.

La vie. Si faible et pourtant aussi déjà tellement forte… Celle qui bruissait, s'agitait sous la pulpe si chaude des doigts du dieu et la carne déjà froide de la Titanide. Une poignée de secondes et la vérité, si folle, qui s'imposait à lui. Le tonnerre avait claqué.  Les foudres violacées avaient déchiré les ténèbres pour mieux venir se faire lames à la paume de celui qui, sans ciller, avait tranché. Pourfendu ces chairs qu'il avait jadis aimées et dont il laissait maintenant le sang maculer son visage défait. Ses mains, tremblantes, s'étaient plongées dans ces entrelacs de viscères jusqu'à tâter cette poche derrière la paroi de laquelle la vie ne demandait qu'à hurler. Alors il l'avait rompue, elle aussi. Et dans un ruissellement d'eaux il l'avait vue.

Elle. Cette enfant dont sous la couche vermillon il percevait presque la nacre du derme. Cette minuscule petite fille qu'il saisit délicatement avant de, comme une prière silencieuse à l'âme de sa mère défunte, offrir son corps à la caresse de l'astre sélène. Elle avait crié, laissant l'air de la vie pénétrer pour la toute première fois ses poumons. La vie brûlait en elle et cela faisait mal. Tellement mal. Mais elle vivait. Et Zeus avait souri tandis qu'il refermait sur l'enfant ses bras et se penchait pour baiser son front.

Hécate serait son nom divin.
Celui qu'il lui donna ce soir-là.
Celui de cette enfant dont il devint responsable dès l'instant où il la sauva.

Charlotte serait son nom humain.
Celui qu'il lui offrit ce soir-là aussi.
Celui de cette pousse de femme dont, demain, il ferait une déesse.

Une déesse mystérieuse.
On la dira lunaire autant que lunatique.
On la prétendra mère des sorcières.
On jurera l'avoir vue commander aux fantômes.

Mais elle sera à jamais celle pour qui le roi des dieux alla un soir morose décrocher la lune pour mieux la lui offrir.




Teen Spirit

bip - « Que ce soit noté dans vos mémoires et dans le marbre : je le HAIS !!! »

La porte d'entrée qui s'était, en un claquement tonitruant, refermée sur la minuscule petite fourmi qui, les joues rouges de colère et les poings serrés si fort qu'ils en craquaient presque, affrontait maintenant le regard interloqué de Zeus et celui, bien plus amusé, de son épouse. Alors que le roi des dieux ouvrait la bouche pour mieux demander qui était donc l'objet de ces foudres verbales et des plus vocales, la presque adolescente avait grommelé, ôté à la va vite l'une de ses chaussures et courant jusqu'à la fenêtre l'avait ouverte en grand et poussé un sifflement si strident que même Cerbère en eut presque mal à ses trois paires de tympans. Puis quand il s'était à l'évidence abstenu de lui répondre elle avait balancé sa chaussure. Et glapit de malice quand, l'entendant râler et jurer, elle comprit avoir atteint sa cible. Celle à laquelle Charlotte hurlait à plein poumons

-     « Je te déteste William Hadès Bloodsworth ! Non, je te hais ! Non, je te vomis ! » et alors qu'il lui répondit visiblement quelque chose qui la fit grogner et manquer de s'étaler alors qu'elle se délestait de la chaussure encore à son pied elle avait encore crié « Appelle moi encore une seule fois fourmi et je vais te tondre ! »

Et une chaussure de plus qui volait par la fenêtre en direction de celui qui n'eut pas même le temps de répliquer encore que la furie miniature la lui claquait au nez. Grognant de plus belle elle s'était alors retournée vers celle qui éprouvait de plus en plus de difficultés à ne pas éclater de rire et celui qui, de son côté, semblait des plus perplexes pour ne pas dire totalement perdu.

- « Et toi aussi je te déteste ! C'est ta faute tout ça ! Ta faute à toi, toi, et encore toi !  »
- « Mais… mais qu'est ce que j'ai…»
- « Oh ça suffit ! Tu sais très bien ce que tu as fait ! Je te hais Zee ! Je te hais ! »
- « Mais… Charlotte…  » puis alors qu'il la voyait partir en grognant vers ces escaliers qu'elle grimpait déjà quatre à quatre, il avait bien tenté de la retenir « Charlotte Hécate veux-tu bien redescendre ici nous n'avons pas fini de parler jeune… »

Mais il n'eut pas même le temps de finir sa phrase que la porte de la chambre de l'adolescente claquait bruyamment. Aussitôt suivie par celle de cette entrée que le blondinet et cadet de la fratrie venait de franchir. Visiblement bien énervé lui aussi. Et dans ses mains ces chaussures qu'il entendait bien renvoyer à sa propriétaire. Avant même qu'il n'ait eu à prononcer la moindre syllabe Héra lui indiquait d'un doigt levé l'étage vers lequel William se précipita. Des mots, pas franchement des plus polis et encore moins des plus gentils hurlés d’un côté et de l'autre de cette porte qui en tremblait encore une fois la pauvre. Le bruit d'une clé qui tourne dans la serrure. Et de nouveau des cris, des insultes. Quand le premier objet vint se fracasser au sol Zeus s'était levé déterminé à aller les séparer quand sa femme l'en avait dissuadé d'un regard espiègle et surtout résigné. Son mari l'avait écoutée avant d'entendre les deux enfants terribles continuer à massacrer de leurs jeux étranges la chambre. Puis, le silence était retombé sur la maisonnée. Quand, bien des minutes plus tard Hadès et Hécate redescendraient ce serait comme si rien ne s'était passé.  Elle aurait insisté pour qu'il reste dîner. Il lui avait proposé après le dessert de venir s'entraîner un peu avec lui. Quand elle était rentrée une minute pile avant l'heure de son couvre-feu Hécate souriait de toutes ses quenottes. Elle avait embrassé Héra, serré si fort Zee contre son cœur qu'il en avait râlé. Un peu. Juste pour la forme. Puis elle avait grimpé les escaliers, s'arrêtant au beau milieu pour mieux redescendre et venir une fois de plus embrasser Zeus . Lui qui cette fois en perdit son grec ancien comme son latin quand, dans un fou rire, elle lui murmurait

-     «  Je t'adore ! Merci ! Merci ! Merci ! Je l'adore ! » puis elle était remontée avait ouvert la fenêtre de sa chambre et soupiré en voyant une étoile filante passer «   Je fais le vœux que…»

Héra qui venait voir si tout allait bien sourit en entendant le vœu de l'adolescente. Et elle murmura

- « Accordé.   »



Tick tock, goes the clock...

bipLe moteur de la moto n'avait pas même fini de tourner qu'il en avait déjà sauté et s'était élancé les poings fermés vers cette maison devant laquelle Héra l'attendait. Aussi sereine que lui, était dans une colère noire. Et ses yeux étaient emplis de foudres luisantes alors que, sans même un mot pour celle qui n'en attendait pas, il pénétra comme un fou dans la maison. Quatre à quatre il avait grimpé, le cœur cognant si fort à son poitrail qu'il aurait pu en avoir mal. S'il n'avait pas déjà été tellement choqué qu'il ne sentait plus rien. Et il en fut presque soulagé quand il la découvrit.  Debout devant le lavabo et la petite glace suspendue juste au-dessus. Le bruit de l'eau qui s’écoulait, si brûlante qu'elle en embuait le miroir. Et elle qui, consciencieusement et sans même en trembler, essuyait lentement le sang à sa peau pâle.


- « Pas que le mien. Au cas où tu te demanderais. »
-     « Merci de préciser sweetie. »
- « D'autres questions ? »
- « Trois jours, Sweetie. Trois putains de journées !  »

Avait tonné le dieu alors qu'il sentait sa patience arriver à échéance et l'inquiétude l'emporter. Trois jours pendant lesquels ni Héra ni lui n'avaient pu manger, dormir ni même prendre une once de repos. Trois journées, soixante-douze interminables heures, venaient de s'écouler depuis que Charlotte avait disparu. Enlevée devant le pensionnat mortel où elle était inscrite depuis tout juste quelques mois. Elle avait été enlevée ! Devant cette école où il ne voulait pas l'inscrire ! Héra avait insisté, la gosse cligné  des yeux et lui avait eu la faiblesse de leur céder. Poséidon, Hadès et ses Hounds, tous avaient cherché cette môme qui, une heure plus tôt, était réapparue sur le seuil de leur maison. Maculée de sang de la tête aux pieds, le regard encore plus froid que hagard. Et sans qu'elle ne daigne desserrer les mâchoires avant cet instant. Elle avait parfaitement entendu, il l'avait lu dans ses yeux. Pourtant elle ne répondit pas. Le sang qui ruisselait de ses mains, découvrant ses phalanges éclatées. Elle devait avoir mal. Elle n'en montra rien. Rien, du tout.

- « On a des bandes quelque part ?»
- « Tu ne préférais pas voir un médecin ?  »
- « L'un des nôtres ? Ou un médecin mortel ?»
- « Comme il te plaira, Sweetie. »

- « Toujours prêt à me faire plaisir hein, Zee ? » avait-elle dit d'un ton si parfaitement neutre et détaché que le dieu n'en eut que plus mal encore. « Toujours prêt à céder à mes moindres caprices…  » les doigts de Charlotte qui frottaient encore plus fort tandis que le vert éteint de ses yeux venaient chercher le bleu de ceux de Zeus   « Sois tranquille Zee. Je n'ai besoin de rien. Et, désormais, tu n'as plus à t'inquiéter pour moi non plus. » ses mains qui cessaient enfin de frotter et une once de douleur qui commençait à poindre à ses iris, égratignant le vernis si glacé de ses apparences « Je sais que je peux me défendre seule.»


Zeus n'avait pas répondu. Il s'était approché, lentement pour ne pas effrayer celle dont il aurait pu jurer sentir trembler les chairs sous la peau. Mais Charlotte lui avait dit la vérité. Elle avait visiblement bien appris. Sur le rebord du lavabo un cœur. Humain.

- « Je suis le message qu'ils voulaient vous délivrer à toi et aux autres. » son doigt qui allait effleurer l'organe encore tiède « Ça c'est mon petit cadeau d'adieu à ces fils de pute pour que jamais ils ne m’oublient. »

Zeus n'avait pu que soupirer le plus résigné des rires. Lui et ses frères avaient élevé cette gosse. Rien de très étonnant à ce qu'elle soit devenue aussi forte ! Pourtant il le regrettait presque. Quand il avait sauvé l'enfant il s'était promis de la protéger. Son enlèvement prouvait son échec cuisant. Il avait juré de lui construire une vie sûre et dépouillée de tout ce qui faisait leurs vies, à eux. Les drames, les guerres et leurs lots habituels de trahisons et de morts. Mais c'était oublier un peu vite que le sang des Titans coulait dans les veines de Charlotte. Tout cela faisait partie d'elle. Sans compter que…

- « Hadie !  »

Il n'était pas même apparu dans l'encadrement de la porte qu'elle reconnaissait son pas, sentait son aura. Et à peine était-il entré dans la pièce qu'elle se précipitait dans ces bras qu'il referma tendrement sur elle. Zeus les avait regardés. Il ne s'était jamais attendu à pareille entente entre son plus jeune frère et sa protégée. Mais c'était là. Et si évident que cela en était même aveuglant. Ils pouvaient bien passer, encore et toujours, leur temps à se chamailler ils n'en n'étaient pas moins indissociables. Comme les deux faces d'une même médaille. Au moins ils pourraient toujours se soutenir l'un l'autre. Ou, tout aussi sûrement voir plus sûrement même, s'attirer deux fois plus d'ennuis ? Zeus avait soupiré. Il pariait sur cette seconde hypothèse.




©Moriartea

(#)Mar 10 Nov - 11:45
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bip Le sommet d'un crâne qui surgissait de derrière une pile de cartons. Semblable à toute ces autres qui parsemaient le parquet de cet appartement comme eurent pu le faire les plus étranges des fleurs urbaines. Une main, couverte de poussière qui apparaissait à son tour. Un doigt qui pointait vers une porte et le rire franc du dieu des arts qui résonnait dans l'espace encore bien vide. Les piles de livres entre ses mains que le si beau brun vint déposer sans plus de manière sur le canapé. Le seul meuble, à vrai dire, a avoir été livré jusque-là. Puis, à pas pourtant pas si feutrés que cela, il s'était approché. Dans le dos de celle qui grogna plus encore qu'elle ne sursauta quand, dans un autre et furieux fou rire il lui arracha son téléphone. Cet objet toujours si bien ancré à ses paumes qu'il y semblait greffé.

- « Hé ! »

Avait glapi Charlotte alors qu'elle tentait de récupérer son bien sous l'œil amusé de son cousin bien décidé, de son côté à ne pas le lui rendre. Du moins pas avant d'avoir lu tous ces biens mystérieux messages que la dernière élève de Julliard's ne cessait de recevoir autant que d'envoyer  

- « Rends le moi. » un geste de la main et la fureur au bout des cils « Maintenant !»
- « Attends ! Je n’ai pas fini de lire ! »
- « La vie privée tu connais ? »
- « J'ai grandi sur l'Olympe au milieu d'une bande de dieux et déesses tous plus exhibitionnistes et voyeurs les uns que les autres cela répond à ta question ? »

Un clin d'œil et les deux complices de toujours et nouveaux colocataires partaient dans un même élan de rire. Elle avait minaudé, un peu. Battu des cils, beaucoup, et puis telle la tigresse qu'elle savait si bien devenir quand on venait a trop bien fourrer son nez dans ses affaires elle lui avait sauté dessus… et s'était étalée de tout son long quand, usant de ses pouvoirs divins, il s'était dématérialisé pour mieux réapparaître perché sur ce dossier de canapé d'où il gloussait. Son bras appuyé sur le cuir, sa tête reposant dans sa paume tandis que des doigts de son autre main il n'en finissait plus de dévorer les textos de sa cousine. Ponctuant chaque nouvelle lecture tantôt d'un rire tendre tantôt d'un soupir presque blasé. Elle, avait même renoncé à l'espoir de pouvoir le stopper et, adossée au bar, attendait. Les bras croisés sur cette poitrine où elle sentait son cœur tambouriner bizarrement. Le bout de ses escarpins battant le rythme d’une musique silencieuse. Et ses yeux si clairs qui se levèrent tandis qu'elle grimaçait en voyant son cousin bondir du canapé

- « J'y crois pas ! »

Il la regardait, cherchant au fond des iris de celle qui avait bien grandi, la confirmation de ce qu'il peinait apparemment à croire. Comprendre, peut être aussi bien. Sûrement, même. Il était déstabilisé et, elle, en avait profité pour mieux courir à lui et, dans un geste trop rapide pour être même vu, récupérer son bien. Écrasant de son talon effilé les orteils nus d'Apollon, elle s'était reculée en murmurant du bout de ses lèvres et sur le ton de la revanche

- « Tu devrais le savoir depuis le temps : la curiosité est toujours un très vilain défaut. »

Elle gloussait, ayant détourné les talons et se dirigeait vers les escaliers quand, une fois de plus, il se matérialisa devant elle et, feignant de minauder, ses deux mains jointes et battant outrageusement des cils il avait soupiré à tout va

- « Oh Hadie chéri tu me manques tellement si tu savais !»
- « N'importe quoi ! Je n'ai jamais écrit ça ! Tu exagères toujours tout !» avait-elle grommelé en passant outre celui qui revenait à la charge et surgissait si bien devant elle qu'il en fallut de peu qu'elle ne dévale les escaliers en arrière et sur la tête. « Et arrête de jouer au courant d'air tu sais que j'ai horreur de ça !»
- « C'est sûr que le dieu des arts doit te sembler bien insipide quand, en ton cœur, tu brûles pour le Dieu des Enfers ! »
- « Sérieux c'est avec des phrases aussi clichés et pourries que tu as été admis à Harvard ? Hé bien bravo le niveau est bas et cette pauvre Euterpe doit s'arracher les cheveux ! Tu massacres son art gros balourd !»

Apollon avait ri de bon cœur avant que de s'écarter pour mieux laisser passer celle qui pensait s'en tirer à bon compte quand il la punaisa de ses mots.

- « C'est pour le fuir, lui, que tu es finalement décidée à venir passer le concours de Julliard's, n’est-ce pas ? » alors qu'il la regardait du coin de l'œil se figer le dieu des arts mais aussi des prédictions secoua longuement la tête avant que de, mains dans les poches, commencer à redescendre, ses pas rythmés par le son de ses mots « Tu auras beau faire des pieds et des mains, des entrechats et des sauts carpés, tu ne pourras jamais le fuir, lui. »
- « Si tu entends me sortir tes conneries sur l'amour et tout le tralala je vais nous épargner du temps et de la salive en te répétant une fois pour toute que… » elle s'était penchée par-dessus la rambarde et avait crié à plein poumons « Je ne suis pas amoureuse de Hadie ! »
- « Ca je le sais aussi petite sotte ! Tu crois que je ne vous ai pas vus Lachlan et toi au Starbuck l'autre matin ? » il avait roulé des yeux et, imitant à la perfection l'intonation désespérée de son père « Tu mérites tellement mieux que cet enfoiré de dieu congelé ! Voyons Charlotte Hécate Falconer ! Reviens ici jeune fille ! Je n'en ai pas fini avec toi ! »
- « Je mets un A+ pour l'interprétation, magistrale, de celui qui me mettrait sous cloche s'il le pouvait ! »
- « Il est certain qu'entre t'imaginer sous une cloche ou entre les bras et les draps de son frère mon père aurait vite fait de choisir ! »
- « En  fait tu as renoncé aux arts classiques, renié ton sang et décidé de devenir circassien c'est bien ça ? » avait soupiré d'un ton presque blasé celle qui haussait les épaules et retournait à sa chambre en concluant « De toutes façons il n'est pas question de ça entre Hadie et moi. Nous ne sommes pas amoureux. »
- « De l'amour qui si bien les cœurs et les corps étreint chacun peut, un jour, se libérer. » avait déclame celui qui poursuivait dans une pirouette verbale comme physique « Mais de son âme nul ne le peut jamais. » il offrit alors ces derniers mots à cette cousine qu'il savait l'écouter quand bien il devinait qu'elle feindrait le contraire « Et, parfois, il faut deux êtres pour permettre à une âme de pleinement éclore. »

Apollon s'en était allé.
Le silence était retombé sur le loft.
Et là-haut, assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, Charlotte laissait son regard embrasser l'horizon.
Au-delà de New York. Au-delà des frontières terrestres et cotonneuses des nuages.
Là-bas vers cette ville appelée Dark Falls.
Là où battait un autre cœur.
Celui de sa moitié d'âme.
Celui de l'homme dont elle murmura alors doucement le prénom.

- « Hadès. »



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Charlotte H. Falconer
Charlotte H. Falconer
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