❧Faceclaim : Tracy Spiridakos
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❧Nom : Lefaye… on dit que les origines sont françaises. Peut-être. Pour elle ce n'est jamais que le patronyme hérité d'un paternel pas méchant mais trop faible pour affronter la vie et ses aléas. Un homme qu'elle a tendrement aimé avant qu'il ne se perde dans les plus alcoolisées des effluves. Aujourd'hui ce nom est tout ce qu'il reste de lui. Héritage parfois trop nostalgique pour ne pas en être douloureux.

❧Prénom(s) : Gabrielle comme l'ange que son père voulait voir en elle. Judith comme un rappel aux origines en partie israélites de sa mère ? Elle n'en a jamais eu la certitude sa mère ayant jeté l'éponge et quitté le domicile familial avant que la petite n'ait atteint ses huit ans.

❧Date & Lieu de Naissance : 17 mars 1990 en plein cœur de Harlem alors que le quartier commençait tout juste à découvrir le sens du mot gentrification.

❧Age : 30 ans et toutes ses dents.

❧Nationalité : Américaine, de fait et la faute au plus malencontreux des hasards. Gabrielle aurait dû naître en Irlande, dans cette maison familiale où sa mère était si fière d'être née. Sa seule fierté, d'ailleurs. C'est sans doute pour l'en priver, et peut-être aussi pour aller à la recherche du temps perdu autant que de ses origines, que Gabrielle racheta la propriété il y a environ cinq ans. Et, dès qu'elle le peut, elle s'envole vers l'Europe pour mieux y retaper son bien. Joshua et elle rêvaient de s'y installer. Elle, le fera peut-être un jour. Peut-être…

❧Origines : Sa mère était très fière de ces sangs qui coulaient dans ses veines de vipère. Irlandais de par son père, un membre si actif de l'IRA qu'il finit en confettis, et israélien par cette mère qui après avoir fait partie de la Haganah avait embrassé les idéaux de son époux dès les noces célébrées. Son père lui, clamait des origines françaises de par son père et des irlandaises de par sa mère. Si Gabrielle devait se définir elle arborerait fièrement son côté irlandais. Difficile de le cacher tant, sans même réellement s'en rendre compte, elle en adopte toujours si spontanément l'accent.

❧Métier/Etudes : L'armée. Pour s'extirper de cette vie où nul futur ne l'attendait vraiment. L'armée pour ne pas tomber dans la délinquance qui la guettait et l'attirait aussi bien trop parfois. L'armée pour ensuite rejoindre l'université. Les Marines, donc. Et la révélation, l'éclosion, la certitude d'avoir trouvé sa voie autant que sa place. Mais le cœur s'était emballé, le drame avait tout ravagé. Alors le NYPD et ses rondes de nuit, d'abord. Ces patrouilles dans les pires des quartiers à la recherche de cette mort qu'elle ne trouva pas. Et puis Seamus. Celui par qui la chasse entra dans sa vie. Aujourd'hui Gabfielle vient d'arriver à Dark Falls où elle vient d'être nommée Deputy. Un insigne, une plaque et une arme de service pendant ses heures de travail et un autre attirail, tout aussi létal mais bien moins légal, en dehors. Chasseresse un jour, chasseresse toujours. Peu importe la proie ou le terrain. Pas sûr, non…

❧Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, assurément.

❧Situation amoureuse : Son cœur ne s'est abandonné qu'une fois. S'était offert à cet homme qui lui avait appris à rêver à deux, à espérer en les plus fous des lendemains. Pour lui, parce qu'ils voulaient si fort se marier et fonder une famille elle avait quitté l'armée. Et était devenue ivre de joie autant que d'impatience quand elle s'était découverte enceinte. Gabrielle avait tant de projets alors ! Mais Joshua est mort. Et en un écho morbide à son chagrin incommensurable, elle a aussi perdu son bébé. Leur enfant. Elle a survécu, est même parvenue à se relever. Mais pas son cœur lui, non. Alors pourquoi le sent elle, ces derniers temps parfois bien trop louper un battement à une seconde pour s'emballer à la suivante ? La vie renaît toujours, le cœur aussi.

❧Univers : Le monde de ces mortels qui n'ignorent plus rien du surnaturel et qui ont décidé de cesser de craindre ou de simplement se défendre pour, parfois, attaquer.

❧Nature : Humaine, tout ce qu'il y a de plus commun… enfin peut-être pas dans cette ville où le surnaturel semble se croiser à chaque coin de rue ou presque.

❧Pouvoirs/Talents : Ce n’est pas d'être devenue chasseresse qui fit de Gabrielle une combattante hors pair. C'est parce qu'elle l'était déjà que la chasse vint à elle. Et quelles meilleures écoles que les Marines et le NYPD ? Et si son faible gabarit n'est pas toujours un atout en cas de combat en corps à corps la dame sait néanmoins se défendre. Les armes à feu n'ont plus que peu de secrets pour elle qui les manie et les collectionne. Mais sa plus grande spécialité est à n'en pas douter son habilité à jouer avec les explosifs. A les désarmer… ou à en fabriquer aussi, d'ailleurs.

❧ Hubris : Son humanité, sa mortalité sont deux faiblesses indéniables mais avec lesquelles elle a appris à composer. Il se trouve aussi que la dame souffre d'un syndrome post traumatique hérité de ces mois passés là où l'horreur la pire a parfois le sourire d'un enfant. Et qui la submerge dès lors que les émotions se font trop violentes pour être contenues. Alors la réalité s'estompe et l'horreur revient la hanter. La noyer. Parfois de façon si réelle qu'elle en étouffe. Vraiment.

❧Phobie : Elle est terrifiée par la peur de perdre les rares gens à lui être encore proches. Et bien que cela ne soit pas aussi irraisonné ou fou que cela puisse le sembler à certains Gabrielle est effrayée par les miroirs. Ou, pour être plus précise, par son propre reflet. Chez elle les rares glaces posées elle les évite sauf celle de la salle de bains et parce qu'elle y est contrainte. Les vampires craignent le soleil, elle c'est de voir la réalité terrée au fond du miroir.

❧ Disciplinée car c'est ce que lui a appris l'armée et que, quoiqu'elle en dise elle sait que c'est la meilleure si ce n'est la seule manière de survivre. Mais sa discipline n'a jamais été ni ne sera jamais aveugle. Ses causes elle les choisit. Tout comme Gabrielle choisira toujours les êtres devant lesquels elle consentira à abaisser sa garde, à ployer même parfois. Mais jamais à plier.

❧ Déterminée car c'est ainsi qu'elle a réussi a s'extirper du cloaque de sa famille, de cet avenir réduit à peau de chagrin et que même ses professeurs lui promettaient. Elle s'en est servi pour être engagée et devenir officier dans le corps des Marines. Pour parvenir, surtout, à survivre à la perte de son fiancé et de leur enfant. Déterminée parce que, l'être c'est encore agir et que cesser d'agir pour elle rimerait avec mourir.

❧ Loyale, elle l'est. Mais bien plus à ses idéaux qu'aux êtres, malheureusement. Parce que la fin justifie souvent les moyens et que, comme au combat, il est impossible de ne faire aucun dommage collatéral. Sur le champ de batailles, les choses sont nettes. Chacun sait qui est l'ennemi et tous sont prêts à périr. Mais dans sa nouvelle vie les frontières sont plus floues et Gabrielle commence à ne plus les voir aussi précisément qu'hier. A quoi est-elle encore loyale ? Ou à qui ?

❧ Grande gueule : certains pensent que cela lui vient de ces années passées entourée d'hommes. Ceux-là seraient sûrement surpris d'apprendre de ces mêmes hommes, de ses frères d'armes, qu'elle n'avait rien à apprendre d'eux quand elle intégra leur régiment. Gabrielle dit ce qu'elle pense, au moment où elle le pense et de la manière qui lui plaît. Ce qui, parfois pour ne pas dire tout le temps, peut lui valoir bien des regards désapprobateurs et bien des inimitiés aussi. Car que vous soyez dealer ou gouverneur la piquante blonde vous égratignera de la même manière. Et elle se demande pourquoi on lui prédit toujours tant de problèmes ?

❧ Secrète : elle est bavarde mais, pourtant, rares sont ceux à connaître réellement Gabrielle. En fait seul Seamus pourrait sans doute s'en targuer sans mentir. Quand elle parle de son passé c'est toujours à mots couverts et la voix déraille dès lors qu'elle essaye de parler de ses années dans les Marines. Gabrielle est du genre si pudique et aussi si fière qu'elle pourrait finir étouffée sous le poids de ses secrets, de son passé jamais réellement enterré plutôt que d'oser demander de l'aide.

❧ Tête brûlée, presque suicidaire à en croire certains. Pas totalement faux en tous cas. Gabrielle estimait ne plus rien avoir à perdre, ne plus avoir personne à perdre non plus. Elle s'était enfermée dans sa solitude et s'en sentait fort bien ainsi. Pas de plaisirs ou de joies. Pas de larmes versées non plus. Et, plus jamais, cette peur bleue chevillée aux viscères ! Pourtant elle a tremblé l'autre jour. Elle l’a reconnu ce frisson glacé remonter à son échine, courir le long de ses chairs jusqu'à éteindre son cœur à l'en faire saigner. Il n'est rien pour elle mais elle a eu peur pour lui. A moins que ce n'eut pas été de la peur ? Si, ça en était. Gabrielle en connaît trop bien l'amère saveur pour ne pas la reconnaître. Alors… alors cela ne laisse qu'une seule explication possible. Il… et merde…  

❧ Elle a une nature addictive. Très. Trop. Elle se perd dans les méandres des excès, parfois des drogues et toujours de l'alcool. Pour mieux mettre fin à ses jours, peut-être. Pour mieux, au contraire, sentir la vie bruisser à en rugir en elle. Assurément. Quand, comme elle, on ne connaît que trop bien le parfum et le goût de la mort on donnerait tout pour retrouver ceux de la vie.

❧ Elle porte à sa peau les plus beaux des souvenirs et les pires stigmates de ce qu'elle vécut pendant ses années de service sous les drapeaux. Le fameux Semper Fi encré à son bras tout comme le sont les emblèmes de ces régiments et unités dont elle sera à jamais fière d'avoir fait partie. Et puis il y a ces cicatrices, ces chairs si bien torturées et brûlées qu'elles en sont restées froissées, fanées. Plus d'une fois Gabrielle voulut les faire disparaître à coups de laser ou par le truchement d'un tatouage. Mais elle y a renoncé. Ces cicatrices sont sans doute hideuses mais elles font partie d'elle. Chacune raconte un chapitre de cette histoire que Gabrielle tait. Alors elle les garde. De toute façon hormis à la salle de boxe nul ne les voit alors…
 
❧ Très sportive, et pour ainsi dire sans la moindre once de vie sociale en dehors de son travail et de ses parties de chasse, Gabrielle passe sa vie à errer d'une salle de sport, à une salle de boxe. D'un cours de Krav à un de capoeira. Tout tant que cela lui permet de s'occuper la tête et de de fatiguer si bien son corps qu'elle rêvera de son lit plutôt que d'un verre ou d'un rail.

❧ Elle est obsédée par le ménage et le rangement. Pas juste maniaque mais réellement obsédée. Elle peut passer des heures entières à remettre en ordre un appartement qui, pourtant et aux yeux du reste du monde, apparaîtra et à juste titre plus nickel qu'un appartement témoin ! Un livre rangé sur la seconde étagère plutôt que la troisième, le sel à gauche du poivre et non à droite… Son psychiatre dit que cela fait partie de son traumatisme. Elle ? Elle a cessé de voir son psy.

❧ Gabrielle adore manger. Elle adore aussi passer des heures et des heures en cuisine a améliorer la recette d'un plat ou d'une sauce, à maîtriser les bases d'une autre. Oui, vraiment, la cuisine est l'un de ses talents cachés. Dommage qu'elle refuse tout lien social car hormis Matt et Seamus seuls ses deux chiens et ses deux chats savent à quel point son koulibiac de saumon est excellent !

❧ Elle a deux chats trouvés dans des refuges à New York. La chatte est blanche et se nomme Sushi. Le mâle est roux et répond au nom de Toffee. Ses chiens sont ceux de son ancien fiancé, deux dobermans : Faust et Lilith. Ils sont ces compagnons heureux de la retrouver quand elle daigne leur revenir. Ceux auxquels elle prodigue soins et attentions à défaut de parvenir à se lier à ses semblables humains. D’un autre côté, eux, ne la manipuleront jamais. Eux ne la trahiront jamais. Et Gabrielle doute de pouvoir en dire de même des humains. Eux qui quand ils ne trahissent pas meurent et l'abandonnent.

❧ Elle est croyante. Et même pratiquante. Et tout comme elle ne quitte jamais ses dog tags elle n'ôte jamais la chaîne au bout de laquelle se trouve sa croix. Gabrielle aurait pu embrasser la foi israélite de sa mère elle a librement choisi la foi Catholique de son père. Et, oui, elle se rend à la messe quand elle le peut.  

❧ Elle a tant voyagé qu'elle est polyglotte et parle couramment plusieurs langues couramment dont l'arabe, le farsi, le japonais et même le swahili et l'afrikaans. Ce qui, à plus d'une reprise, s'est révélé des plus utiles.